Société

Trafic des enfants : retour au Togo pour plusieurs mineurs

La police ivoirienne a organisé jeudi à Aboisso (sud) le rapatriement vers leur pays d'origine de 12 mineurs béninois, togolais et nigériens victimes de trafic. Ces enfants âgés entre 14 et 16 ans, dont six filles, ont quitté la ville à la mi-journée à bord d'un mini-car, deux semaines après y avoir été interceptés.

Les jeunes filles devaient être employées pour des travaux domestiques dans la région d'Aboisso et les garçons servir comme manoeuvres agricole dans les riches plantations de cacao de Soubré (ouest), a expliqué Maxime Mobio, le commissaire de police d'Aboisso. "Ces enfants ont été convoyés depuis leur village par un ressortissant béninois vivant en Côte d'Ivoire", a souligné le commissaire Mobio, faisant état de plusieurs cas de trafic dans cette ville frontalière au Ghana.

"Les filles se levaient à 4 heures matin pour fumer des pâtes de porc et n'allaient dormir qu'après minuit", a-t-il précisé, en soulignant que les enfants disposaient de 10.000 FCFA chacun pour survivre.

Les adolescents sont attendu après 14 heures de route dans la ville d'Aflao, à la frontière du Ghana et du Togo, pour être pris en charge par une structure de lutte sur place, a précisé la police ivoirienne.

Ce rapatriement a également été organisé, côté Côte d'Ivoire, par la coopération allemande GTZ, qui finance un projet de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants (LTTE) dans le pays.

Le trafic des enfants en Afrique de l'ouest a, ces dernières années, pris une proportions inquiétantes malgré l'adoption de plusieurs accord et conventions multilatéraux de lutte contre ce fléau.

Le café et le cacao représente 40% des recettes des exportations de Côte d'Ivoire et 20% de son PIB, selon le FMI.

En mai 2005, la Côte d'Ivoire a lancé un "projet pilote" de lutte contre le travail des enfants dans les plantations de cacao afin d'obtenir la certification exigée par les Etats Unis, importateurs du tiers de la production ivoirienne.

Les jeunes filles devaient être employées pour des travaux domestiques dans la région d'Aboisso et les garçons servir comme manoeuvres agricole dans les riches plantations de cacao de Soubré (ouest), a expliqué Maxime Mobio, le commissaire de police d'Aboisso.

"Ces enfants ont été convoyés depuis leur village par un ressortissant béninois vivant en Côte d'Ivoire", a souligné le commissaire Mobio, faisant état de plusieurs cas de trafic dans cette ville frontalière au Ghana.

"Les filles se levaient à 4 heures matin pour fumer des pâtes de porc et n'allaient dormir qu'après minuit", a-t-il précisé, en soulignant que les enfants disposaient de 10.000 FCFA chacun pour survivre.

Les adolescents sont attendu après 14 heures de route dans la ville d'Aflao, à la frontière du Ghana et du Togo, pour être pris en charge par une structure de lutte sur place, a précisé la police ivoirienne.

Ce rapatriement a également été organisé, côté Côte d'Ivoire, par la coopération allemande GTZ, qui finance un projet de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants (LTTE) dans le pays.

Le trafic des enfants en Afrique de l'ouest a, ces dernières années, pris une proportions inquiétantes malgré l'adoption de plusieurs accord et conventions multilatéraux de lutte contre ce fléau.

Le café et le cacao représente 40% des recettes des exportations de Côte d'Ivoire et 20% de son PIB, selon le FMI.

En mai 2005, la Côte d'Ivoire a lancé un "projet pilote" de lutte contre le travail des enfants dans les plantations de cacao afin d'obtenir la certification exigée par les Etats Unis, importateurs du tiers de la production ivoirienne.

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