Dimanche dernier, sur le parking de l'hôtel Mercure Sarakawa, l'ambiance était aux retrouvailles entre le chef de l'expédition du Rallye Côte-Côte, Christian Dervieux, et les membres de la mission de reconnaissance de la « Boucle Africaine » qui traversera le Togo, le Burkina, le Mali, le Niger en novembre prochain.
Raoul Raymonids, chargé « Voiture Presse » sur le rallye fait partie de la mission de reconnaissance. Il livre ses premières impressions à l'issue de la mission. Que retenir après presque deux semaines de voyage sur le tracé de la course ?
Ça va être un magnifique rallye parce qu'on a des étapes de différentes qualités : de sable, de latérite, des endroits très rapides, des endroits qui le sont moins, et surtout des endroits dans le sable pour lesquels il faut avoir une conduite spéciale et qui rappelle le Paris Dakar. Et enfin, des paysages magnifiques qu'on a observé tout au long du parcours au Togo, au Burkina, en pays Dogon, au Bénin et encore au Togo avec ses plages sablonneuses. Que l'on soit en voiture ou en moto ce sera une grande course par sa diversité.
Les villages traversés étaient ils accueillants ?
Les gens aiment les véhicules tout terrain qui débarquent à l'improviste. C'était facile de discuter avec eux et moi qui connaît bien l'Afrique, j'ai retrouvé les qualités qu'on y découvre d'habitude.
Qu'est ce qui fait la particularité de votre rallye?
Les rallyes habituels qu'on connaît en Afrique traverse les pays désertiques : la Mauritanie, le Niger, le Mali. Notre parcours n'a pas encore été fait par d'autres rallyes. On est beaucoup plus en Afrique Noire, beaucoup plus ombragée, beaucoup plus verdoyante. Ce qu'on ne trouve pas nécessairement dans le Nord
C'est aussi un rallye qui va moins vite.
C'est une nouveauté. C'est une rallye de régularité, pas de vitesse, c'est imposé par l'organisation ce qui permet de voir. C'est un rallye en biphasé avec la vue du pays des habitants
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