Sport

FTF : « Plus les jours passent, plus les dissensions deviennent importantes »

« La FTF en sursis », « Dernier avertissement de Faure à la FTF », « Pas d'autre chance pour la FTF », voici quelques uns des titres de la presse après les déclarations fermes du président Faure Gnassingbé sur la situation au sein de la Fédération togolaise de football. Samedi dernier, le chef de l'Etat n'avait pas dissimulé sa colère face aux cafouillages et luttes internes au sein de cette organisation, menaçant de virer toute l'équipe dirigeante.

Il est vrai que les Eperviers n'ont pas brillé par leurs performances ces derniers mois. La faute à qui ? Aux joueurs, à l'encadrement, à la présidence de la FTF. Le ministre des Sports, Christophe Padoumhèkou Tchao, revient sur cette affaire et donne son point de vue.

Republicoftogo.com : L'avertissement lancé par Faure Gnassingbé est sans ambigüité. Qu'en pensez-vous ?

Christophe P. Tchao :

Il faut comprendre les propos du chef de l'Etat comme émanant d'un acteur et en même temps d'un observateur.

Il a définit en début de saison, après notre qualification pour rentrer en match de pool, les objectifs qui nous attendaient, à savoir la qualification du Togo à la CAN et à la Coupe du Monde.

Nous ne sommes pas parvenus à nous qualifier pour le Mondial. Et quand on fait l'analyse, on se rend compte qu'en réalité, le Togo avait toutes les potentialités pour aller en Afrique du Sud. Si nous n'avons pas pu le faire, c'est justement à cause de ces problèmes.

C'est pour cette raison que chaque fois que des dissensions apparaissaient, le chef de l'Etat nous envoyaient à Zürich pour voir avec les responsables de la FIFA, la marche à suivre pour amener les dirigeants de la FTF à retrouver la sérénité et à travailler dans l'intérêt du foot au Togo.

Nous constatons que plus les jours passent, plus les dissensions deviennent importantes au sein de la FTF.

Le souhait du président est qu'à l'occasion de l'Assemblée générale explicative du 28 novembre prochain, toutes les divergences puissent être aplanies.

Le chef de l'Etat et avec lui tous les togolais espèrent qu'au soir de cette assemblée, les dirigeants prouveront qu'ils ont entendu l'appel et les conseils du président et qu'ils décideront de travailler ensemble.

Mais si cet espoir n'est pas atteint, l'Etat sera bien obligé de prendre ses responsabilités.

Republicoftogo.com : Plus de Mondial pour les Eperviers, mais il reste encore une chance de se qualifier pour la CAN

Christophe P. Tchao :

Au soir du match contre le Cameroun, j'ai dit aux joueurs. qu'ils formaient un groupe formidable, une bonne équipe qui avait toutes ses chances pour la CAN.

Le capitaine Shéyi (Adebayor, ndlr) m'a rassuré quant au potentiel des Eperviers.

Il faut maintenant que les dispositions soient prises pour éviter le chaos constaté lors de précédents matchs.

Par exemple, à notre niveau, nous sommes en train de prendre des dispositions pratiques pour acheter à temps les billets d'avion aux joueurs afin d'éviter qu'ils soient contraints de le faire eux-mêmes.

Nous voulons assurer le plus vite possible le paiement des primes de campement.

Enfin, il faut trouver aux joueurs un lieu de séjour plus paisible à Lomé. L'hôtel Sarakawa, certes luxueux, n'est pas propice à la sérénité pour permettre aux joueurs de se concentrer vraiment avant le match.

    

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