Le Français Henri Stambouli a signé finalement signé mercredi à Lomé sont contrat de sélectionneur avec le ministre des Sports Antoine Folly. Première interview.
"Aujourd'hui est un grand jour, un jour solennel pour le football togolais. J'espère que nous allons vraiment penser au futur", a déclaré M. Stambouli.Le technicien Français avait quitté Lomé jeudi dernier, dénonçant "la pagaille" dans la préparation de la sélection nationale.
Désormais tout est réglé. Mais le recrutement ne s'est pas fait sans difficultés, comme le reconnaît Henri Stambouli.
Henri Stambouli :
Il y a eu quelques petits soucis au niveau de la Fédération. Aujourd'hui, tout est réglé. Il y a un consensus qui s'est fait autour du sélectionneur. C'est donc à moi de commencer le travail.
Depuis les déboires de la Coupe du Monde, les Eperviers sont en difficulté. Comment comptez-vous rebâtir une équipe qui gagne ? Il y a du boulot.
Henri Stambouli :
Oui il y a un boulot énorme, mais c'est justement l'ampleur de la tâche qui plaît. Il y a une véritable reconstruction à mener et une confiance à rétablir. La première partie de mon job est justement de redonner confiance au groupe dans la façon de fonctionner car c'est par là que les Eperviers ont fauté quelque part. IL y a eu des manquements à tous les niveaux et aujourd'hui, il faut remettre des structures e place, un mode de fonctionnement en place. Et sur le terrain, je pense que cela va se ressentir.
Pour être efficace, vous devez bénéficier de l'appui des autorités, c'est à dire du ministère des Sport, mais aussi de la Fédération. Vous ne pensez pas qu'il y ait une sorte de rivalité entre eux ?
Henri Stambouli :
Non. Je ne pense pas que l'on puisse parler de rivalité. Je crois qu'il y a eu plutôt une rivalité interne à la Fédération. Il est impératif de parvenir à un consensus. Les derniers mois n'ont pas été faciles au Togo. Il y a eu un gouvernement provisoire, puis des élections. Tout ce climat n'a pas facilité les choses, mais aujourd'hui, l'intérêt national est devant nous. Pensons d'abord à l'unité, à l'union aux résultats. C'est cela qui prime. Concentrons-nous sur la relance du foot togolais. C'est cela qui est essentiel.
Quel est votre programme immédiat avec l'équipe ?
Henri Stambouli :
On va réceptionner tous les joueurs qui viennent de finir leur championnat. Notre premier déplacement officiel se fera au Ghana où l'on doit recevoir la Zambie. Comme le stade de Kégué est toujours suspendu, le match se déroule au Ghana.
Ensuite, on a un match au Swaziland ; l'Erythrée ayant déclaré forfait. Le 6 juin prochain on aura achevé la première phase de nos éliminatoires et on espère conclure par deux rencontres amicales pour continuer à renforcer les capacités des Eperviers.