760.000 électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche en Guinée Bissau. Un scrutin censé mettre un terme à plusieurs années de crise politique.
L’un des artisans de ce dénouement heureux est Faure Gnassingbé. En sa qualité de président de la Cédéao en 2018, il n’avait pas ménagé ses efforts pour convaincre les protagonistes de signer un accord.
La crise avait pour origine une mésentente au sommet de l'Etat entre Domingos Simoes Pereira, Premier ministre, et José Mario Vaz, président de la République, tous les deux pourtant membres du même parti, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).
Il a fallu de nombreuses médiations et des menaces de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest pour aboutir à un compromis, la nomination d'un Premier ministre de consensus et la formation d'un gouvernement inclusif avec des représentants des partis ayant des sièges au Parlement.
Les législatives du 10 mars devraient marquer l'épilogue de la confrontation entre MM. Vaz et Pereira.
La force de la Cédéao va collaborer avec les forces défense et de sécurité pour garantir la sécurité des opérations de vote.