En théorie, les pays membres de la Cédéao facilitent la libre circulation et la mobilité professionnelle. En théorie seulement. De nombreux obstacles demeurent.
Une réunion s’est ouverte lundi à Lomé pour ébaucher un début de solution.
Faute de données fiables, il est impossible de connaître le nombre de ressortissants de la Cédéao travaillant dans d’autres pays de la zone. Quel est leur statut, de quelle protection sociale bénéficient-ils ? Impossible de le savoir.
La Communauté doit sérieusement s’attaquer à ce problème à la fois de migration et d’emploi. D’autant que la mobilisé est très importante dans la région ouest-africaine.
Les participants aborderont aussi la question de la migration professionnelle hors Cédéao. Et là, les choses sont plus compliquées.
Espérons que la mise en œuvre de la Zone de libre échange continente (Zlec) permettra d’apporter des évolutions concrètes.