L’importance de la délégation venue jeudi dernier au chevet du Mali montre à elle seule la gravité de la crise qui secoue le pays. Cinq chefs d’États de région – Nigeria, Niger, Côte d’Ivoire, Ghana et Sénégal - ont passé quelques heures à Bamako pour tenter de trouver un accord entre le président Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK, et les protestataires qui exigent son départ.
Les contestations se sont cristallisées au printemps. Depuis le climat s’est alourdi.
Le sujet était à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement de la Cédéao qui s’est achevée samedi.
‘Les parlementaires du Togo, souhaitent que le dialogue se poursuive pour que les Maliens se comprennent le plus tôt possible. Si la crise perdure, on risque de s’orienter vers une instabilité dans la sous-région; ce qu'on ne souhaite pas évidemment’, a déclaré le député André Johnson et membre du Parlement communautaire.
Il se déclare optimiste misant sur la ‘sagesse africaine’.