Cédéao

Transhumance : gestion au cordeau

Les conflits entre fermiers autochtones et transhumants ont disparu

Les Etats membres du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS-Cédéao) sont réunis à Lomé depuis jeudi pour parler de la transhumance.

Les déplacements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation. Mais les tensions entre éleveurs Peulhs et autochtones sont très fréquentes.

Les transhumants sont appelés au strict respect des règles notamment concernant la période autorisée et l’utilisation des couloirs de passage. 

Après des années chaotiques avec de graves incidents parfois meurtriers, les autorités togolaises ont lancé un plan de gestion de la transhumance. Avec de bons résultats. On assiste à une baisse des incidents

La réussite du programme togolais en la matière a été saluée par les pays membres du CILSS qui comptent s’en inspirer.

‘Ce sont de bonnes pratiques qui méritent d’être partagées. Certes, d'autres pays le font, mais le cas du Togo est un bon exemple en tant que pays d’accueil', a expliqué Philippe Zoungrana, le coordonnateur du CILSS.

Cette année le Togo enregistrera un record avec 50.000 têtes de bétail attendus, contre 30.700 en 2018. 

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.