Diplomatie

Utiles précisions de Bernard Kouchner

A tous ceux qui contestent encore les résultats de l’élection présidentielle du 4 mars dernier, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner (photo), vient une nouvelle fois de confirmer l’élection de Faure Gnassingbé et la validité du scrutin.
Cette utile précision, apportée à l’occasion d’une question écrite de l’Assemblée nationale, fait suite aux très nombreux messages de félicitations adressés au président Faure Gnassingbé pour sa réélection par l’ensemble de la communauté internationale, pape compris.
Déclaration officielle de politique étrangère
Réponse du ministre français des affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, à une question écrite de l’Assemblée Nationales sur la situation politique au Togo
L’élection présidentielle togolaise a eu lieu le 4 mars 2010. Les précédents scrutins du même type au Togo se sont déroulés dans des conditions controversées avec en particulier, en 2005, des manifestations violemment réprimées qui ont causé plusieurs centaines de morts. Les élections législatives d’octobre 2007 ont toutefois ouvert un cycle de renforcement démocratique du Togo. Le gouvernement est parvenu, notamment grâce aux efforts de la France, à renouer avec une partie de la communauté internationale et des bailleurs de fonds. L’élection présidentielle du 4 mars 2010 s’est déroulée dans le calme et sans manifestations de violences.
L’action de notre pays aux côtés du Togo vise à l’approfondissement et à l’ancrage de la démocratie dans ce pays mais également à éviter les débordements violents qui ont eu lieu par le passé.
Pour répondre à cette préoccupation, la France, via l’Agence française de développement (AFD) et France Coopération Internationale, est engagée dans un projet de sécurisation des élections au Togo sur financement européen.
Un tel appui avait déjà été mis en oeuvre en 2007, en équipant et formant une force spéciale de la police et de la gendarmerie.
Le projet de 2010 vise à pérenniser ces efforts en les intégrant dans une stratégie plus longue de réforme du système de sécurité. Le comportement de la force de sécurité de l’élection présidentielle (FOSEP), pendant la campagne, le jour du scrutin et dans la période post électorale, a été mesuré et a permis de maintenir le calme.
En réponse à l’invitation du gouvernement de la République du Togo, la Commission européenne avait décidé de l’envoi d’une mission d’observation électorale de grande ampleur.
Déployée du 12 janvier au 24 mars 2010, l’équipe cadre de huit personnes dirigée par un Français, a été accompagnée de trente observateurs de long terme et quatre-vingt observateurs de court terme, parmi lesquels une très forte proportion de Français (12). Outre les observateurs internationaux de la Commission européenne et de la CEDEAO, plusieurs milliers d’observateurs nationaux se sont déployés sur le terrain le jour du scrutin.
Une déclaration préliminaire de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne a déjà été publiée et le rapport définitif de cette mission est attendu en avril.
Ces premières conclusions ne remettent pas en cause les résultats définitifs qui ont été proclamés par la Cour constitutionnelle le 18 mars 2010, et qui confirment la victoire du président sortant, Faure Gnassingbé, avec 60,88 % des voix.
La France, comme l’Allemagne et l’Union européenne ainsi que de nombreux pays africains, a pris acte de ces résultats définitifs et continuera d’accompagner le Togo dans l’approfondissement de la démocratie et sur la voie du développement.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.