La plupart des pays africains ferment leur espace aérien pour tenter de lutter contre la pandémie du coronavirus.
La Côte d’Ivoire et le Sénégal, deux des poids lourds de la région, mais aussi, le Niger, le Tchad, le Mali, le Congo Brazzaville, la RDC, la Guinée Bissau, le Gabon (partiellement), le Niger, le Nigeria (Lagos et Abuja), l'Afrique du Sud (Johannesburg) et bien d’autres.
Dans ce contexte, comment Asky pourrait poursuivre ses activités.
Ses avions risquent d’être cloués au sol à l’aéroport de Lomé, sa base opérationnelle, pour plusieurs semaines en fonction de l’évolution du virus.
La compagnie aérienne régionale, dont l’opérateur est Ethiopian Airlines, dessert une vingtaine de destinations en Afrique de l’Ouest et Centrale ainsi que Johannesburg.
Ses principales escales sont désormais fermées ou vont l’être dans les prochaines heures.
De son côté, Ethiopian Airlines a annoncé l’arrêt d’une trentaine de liaisons vers les pays à risque, là où la contagion est très active.
Asky n’est pas la seule compagnie à payer le prix fort. Air Burkina cesse tous ses vols dès aujourd’hui. Air Sénégal et Air Côte d’Ivoire devrait faire de même.
Ce lockdown général est prévu pour durer au minimum 2 semaines. Mais il très difficile d’avoir de la visibilité.