Eco & Finance

Crash financier

Pour éviter la faillite, les compagnies doivent revoler

Combien ont perdu les compagnies ouest-africaines comme Air Côte d’Ivoire, Air Burkina, Air Sénégal et bien sûr Asky ?

Aucune ne communique sur les effets catastrophiques du coronavirus sur leurs activités.

Mais c’est un désastre car plus aucun vol commercial n’est assuré depuis 3 mois.

Asky, qui opère depuis l’aéroport de Lomé, a pu sauver les meubles en assurant du cargo et des rotations pour le compte du PAM (Programme alimentaire mondial).

Mais les revenus générés ne sont évidemment pas suffisants.

Raison pour laquelle tous ces transporteurs militent pour une reprise rapide du trafic avec l’ouverture des espaces aériens.

Les pays de la Cédéao et de l’UEMOA devraient s’entendre pour rouvrir leurs frontières au plus tard fin juillet.

Toutefois, les experts estiment qu’il faudra des mois, sinon des années, pour retrouver les flux de passagers d’avant février 2020.

De nombreux clients redoutent de prendre l’avion par peur d’attraper le virus; d’autres sont réticents à l’idée de faire des test PCR et, le cas échéant, de se retrouver en quarantaine loin de chez eux.

Les compagnies devront s’adapter dans un premier temps en réduisant leur offre afin de voir comment évolue le marché.

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