Depuis lundi, les membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) sont réunis à Lomé. Les débats portent sur le programme de reconnaissance et d’équivalence des diplômes.
L’organisme et de nombreuses universités sont confrontés à la présentation de faux diplômes par des étudiants – souvent de bonne foi – issus de l’enseignement public et privé. Il devient difficile de reconnaître le vrai du faux. Compliqué pour tout le monde.
La réunion de Lomé va permettre d’y voir un peu plus clair et surtout d’authentifier les diplômes. Chaque université ou établissement privé aura l’obligation de faire reconnaître sa formation et donc ses diplômes, explique Bertrand Mbatchi, secrétaire général du Cames.
L’objectif de l’organisme n’est pas de sanctionner, mais d’inciter les écoles supérieures à se mettre en règle et de participer à une dynamique de changement et de performance.
Le Cames a notamment pour mission de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements des 20 pays membres.