Un accord global, signé en 2018 entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement, devait garantir la paix sociale dans l’éducation.
Mais la Coordination des syndicats de l’éducation (CSET) accuse les pouvoirs publics de tenter de violer les dispositions contenues dans le document.
Le différend porte sur les conditions de répartition des deux milliards de Fcfa alloués par l’Etat pour 2019 concernant les salaires et les recrutements.
‘La clarification donnée par le gouvernement viole gravement le protocole d'accord qui nous a permis de retrouver l'accalmie dans les établissements scolaires’, indique la CSET.
Les enseignants du primaire et du secondaire disent vouloir maintenir un climat propice au bon fonctionnement du système éducatif et demandent à l’Etat de respecter ses engagements.