Dans l’enseignement secondaire, les cours d’éducation sexuelle sont inexistants. Il y a un blocage culturel évident qui semble insurmontable.
Pourtant, cet enseignement n’est pas superflu.
On compte chaque année 3.000 grossesses en milieu scolaire; le Sida est une menace comme tous les comportements à risques.
Eduquer le plus tôt possible serait un excellent moyen de sensibiliser les jeunes.
Mais les traditions ont la vie dure et la plupart des parents ne sont pas prêts à ce que leurs enfants reçoivent une éducation sexuelle. Pas dans les moeurs.
Dommage car les jeunes ont tendance à se rabattre sur d’autres sources d’information, notamment internet et les réseaux sociaux.
L’accès aux médias, à des modèles globalisés de la relation amoureuse et aux images pornographiques les confronte à des représentations caricaturales de la sexualité, souvent sans autre forme d’explications.
Dans certains milieux, l’accès à la contraception permet de nouveaux rapports à la sexualité, contribuant à normaliser l’expérience sexuelle préconjugale.
Le ministère de l’Education est au fait de ce problème, mais il marche sur des oeufs.