Environ 1.000 cas de grossesses précoces en milieu scolaire ont été recensés entre septembre 2020 et mars 2021.
Enceintes, la majorité des jeunes femmes arrêtent les études. Ce qui préoccupe Djani Kossiwa, directrice nationale de l’Education.
Un programme d’accompagnement est mené par l’UNICEF et l’UNFPA. Mais les lourdeurs familiales et culturelles l’emportent bien souvent.
Il faut aussi réfléchir sur l'organisation de campagnes d’information sur les moyens de contraception.
La grossesse en milieu scolaire constitue un frein à l’épanouissement et à l’éducation des jeunes filles.
Les facteurs qui y sont positivement associés sont l’âge, le niveau d’étude, le lieu de résidence, la situation matrimoniale, la connaissance des informations sur la santé sexuelle, la connaissance des avantages de la planification familiale et les difficultés liées à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive.
En Afrique subsaharienne, les grossesses chez les adolescentes pourraient empêcher 1 million de filles de retourner à l’école.