La rivière Eké traverse la ville d’Atakpamé d’est en ouest sur près de dix kilomètres.
Elle est alimentée par quatre affluents qui prennent leur source dans les collines voisines.
La rivière Eké tirerait son nom de l’un des nombreux dialectes du milieu, le Woudou, voisin de l’Ewe, et dans lequel Eké désigne le sable en référence a1 celui que charrie la rivière dans son lit reposant sur un fond rocheux.
Aujourd’hui, la rivière est en révolte.
Son désarroi est profond concernant les pratiques malsaines et polluantes des habitants qui ont transformé le cours d’eau, jadis limpide, en un réceptacle d’ordures.
La rivière Eké parle pour rappeler à l’humain l’importance de l’eau, de la vie.
Ce scandale environnemental doit cesser, martèle d’ailleurs Florence Kouigan, la maire de la ville et capitale de la région des Plateaux, à l’origine d’une campagne de sensibilisation originale menée depuis plusieurs semaines.