Politique

'Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche'

Politique et religion ne font jamais bon ménage

L’archevêque émérite de Lomé Mgr Philippe Fanoko Kpodzro est rentré mardi dans le jeu politique en demandant le report des élections législatives.

‘Le 20 décembre ne saurait être imposé par qui que ce soit comme une date fétiche au détriment du bien commun et de l’intérêt supérieur de la nation togolaise’, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Il a demandé au chef de l’Etat d’’user de toutes tes prérogatives pour proposer un nouveau calendrier réaliste et consensuel’.

Le prélat a adopté un ton dramatique lors de son intervention mettant en garde le président togolais contre une ‘lourde et terrible responsabilité’.

Ce n’est pas la première fois que l’Eglise s’immisce dans le débat politique au Togo ; c’est même une veille habitude.

La date du 20 décembre a été choisie et proposée aux différents acteurs de la crise togolaise par la Cedeao. De même, les différentes requêtes et exigences émanant de la coalition de l’opposition ont été acceptées par le pouvoir grâce à la médiation de l’organisation ouest-africaine.

L’archevêque émérite semble oublier également que le refus exprimé par les opposants de participer au scrutin fait partie d’une stratégie dont ils ne font d'ailleurs pas mystère et qui repose sur un objectif unique : chasser du pouvoir Faure Gnassingbé … sans passer par des élections.

Comme disait Jacques Prévert, 'Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche'.

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