Dans le but de renforcer la modernisation des relations sociales, le gouvernement souhaite faire évoluer le code du travail adopté en décembre dernier.
Ces évolutions portent sur les conditions et les modalités de création des organisations syndicales ainsi qu’à l’exercice du droit de grève.
L’objectif est de parvenir à un ‘syndicalisme plus responsable afin de préserver les droits des salariés, l’activité économique et les emplois’.
La coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) n’est pas hostile à des évolutions.
Mais Ephrem Mokli Tsikplonou, le porte-parole de la CCST, souhaite avoir des précisions;
‘Il faut que le gouvernement nous explique ses idées pour qu’on comprenne bien ce qu’il souhaite faire’, souligne-t-il.
Ces propositions de modifications visent, selon les pouvoirs publics, à promouvoir davantage le dialogue social et l’esprit de compromis au sein des entreprises, indique un communiqué publié mercredi à l’issue du conseil des ministres.