Ce vendredi marque le premier jour de la fête du Tabaski (Aïd al-Adha, Aïd el-Kebir).
Elle couronne les rites du grand pèlerinage musulman à La Mecque, qui cette année a été limité à une poignée de fidèles en raison du coronavirus.
La fête du sacrifice, commémore le sacrifice que Dieu demanda à Abraham pour tester et éprouver sa foi.
Dans la tradition musulmane, Abraham, le père des prophètes est nommé ‘Abraham Al-Kalil’, c’est-à-dire l’ami fidèle de Dieu.
La Tabaski est un moment de prière, de partage, de retrouvailles, et de pardon, trois vertus que la communauté musulmane du Togo entend continuer à cultiver.
De nombreuses familles font le choix de sacrifier un mouton selon le rite. Il est ensuite d’usage de partager la viande en trois parties égales. La première revient à la famille, la seconde aux voisins, amis, collègues et connaissances, la troisième aux pauvres. Si les moyens ne suivent pas, il n’est pas tenu de pratiquer le sacrifice.
Cette année, en raison de la pandémie, les fidèles sont invités à respecter les gestes barrières et la distanciation physique dans les mosquées comme en famille.