A Lomé, l’industrie hôtelière est sinistrée. A l’exception de l’hôtel du 2 février qui loge les équipages d’Ethiopian Airlines, tous les autres établissements sont vides.
Avec la fermeture de l’aéroport et des frontières, on ne voit pas très bien comment les clients pourraient venir.
Combien de temps durera la crise sanitaire ? Personne n’en sait rien.
En attendant, les propriétaires se demandent comment payer les frais de fonctionnement, même réduits, et les loyers.
Certains envisagent de mettre la clé sous la porte. D’autres espèrent une reprise rapide.
Les principaux acteurs de l’hôtellerie et de la restauration se sont entretenus à plusieurs reprises avec les responsables du ministère de l’Economie et du Tourisme dans l’espoir d’obtenir un soutien massif du gouvernement pour éviter un effondrement.
Les pouvoirs publics ont promis un plan d'aide spécifique aux entreprises du secteur.