Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Koffi Esaw, participe depuis dimanche à Syrte aux réunions préparatoires du sommet de l'Union africaine (UA) qui se tiendra du 1er au 3 juillet. Le Conseil des ministres de l'UA s'est ouvert dans une relative confusion et le colonel Kadhafi est arrivé avec plus de trois heures de retard.
Dans son discours, le N°1 libyen, qui préside l'organisation pour un an, a appelé à la disparition de tous les organes de l'Union africaine, au profit d'une autorité unique. Un projet qui est loin de faire l'unanimité dans les rangs africains. Le principe des Etats-Unis d'Afrique est vivement combattu par des pays comme l'Afrique du Sud ou le Nigeria.Mais Kadhafi semble déterminé à en finir. Il a proposé qu'un vote soit organisé sur ce thème prenant le risque d'un clash susceptible de faire imploser l'UA.
Prenant la parole après Mouammar Kadhafi, le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a dénoncé coups d'Etat et changements de constitution en Afrique faisant implicitement référence à la Guinée, à Madagascar et au Niger.