La cédéao se trouve dans l’incapacité d’envoyer une force militaire au Mali car les conditions ne sont pas réunies, a déclaré mercredi le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (photo), médiateur pour le conflit malien de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). C’est le site onutogo.org qui donne l’information.
Pour résumer, les autorités maliennes veulent bien des soldats africains, mais pas à Bamako. C’est, pour l’organisation régionale, un problème à la fois logistique et politique insurmontable. M. Compaoré a, au passage, regretté l’absence de véritable mobilisation de la communauté internationale.
De fait, la conférence sur le Sahel, prévue le 26 septembre prochain à New York à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, a désormais moins de sens. Un accord de Bamako aurait facilité le feu vert du Conseil de sécurité ; indispensable pour une intervention militaire de cette nature.
Signalons que le Togo, qui siège au Conseil de sécurité de l'ONU, s'était engagé à fournir un contingent à la force dont l'effectif devait atteindre 3000 hommes.