Mémounatou Ibrahima n'a pas la langue dans sa poche
La vice-présidente de l'Assemblée nationale togolaise, Mémounatou Ibrahima, a dénoncé lundi les nombreux obstacles à l’intégration et à la libre circulation des personnes et des biens.
La vice-présidente de l'Assemblée nationale togolaise, Mémounatou Ibrahima, a dénoncé lundi les nombreux obstacles à l’intégration et à la libre circulation des personnes et des biens.
Elle s’escrimait à Lomé lors d’une réunion de la Cédéao (15 Etats) dont la finalité est justement l’intégration.
'La libre circulation des personnes, doublée du schéma de libéralisation des échanges intercommunautaires devraient constituer des leviers majeurs du processus d'intégration sous régionale. Ce n’est pas le cas’, a-t-elle déploré.
Elle a cité les barrières tarifaires et informelles au frontières et sur les corridors.
Le racket et les pots- de-vin sont toujours la norme pour circuler d’un pays à l’autre.
La lutte contre la corruption et la limitation du nombre de postes de contrôle inter-états sont les conditions requises pour permettre la libre circulation.
Et deux ans de fermeture des frontières aux passagers, en raison de la crise sanitaire, n’a pas arrangé les choses.