Coopération

Grand African Nemo 2025 : le Togo en première ligne pour la sûreté du Golfe de Guinée

Avec l’appui de la Marine nationale française, le Togo a pris part à l’édition 2025 de l’exercice multinational “Grand African Nemo”, organisée tout au long de la semaine avant de s’achever ce samedi.

Exercices grandeur nature © DR

Avec l’appui de la Marine nationale française, le Togo a pris part à l’édition 2025 de l’exercice multinational “Grand African Nemo”, organisée tout au long de la semaine avant de s’achever ce samedi.

Sous la supervision du préfet maritime, le contre-amiral Takougnadi Néyo, cet entraînement a permis aux forces togolaises de perfectionner leurs compétences dans plusieurs domaines essentiels à la protection du littoral.

L’exercice a mobilisé près de 120 personnels, deux patrouilleurs, une embarcation de transport rapide pour commandos (ETRACO), deux vedettes rapides, trois embarcations COM, un remorqueur Boluda, un aéronef de l’armée de l’air et un tanker.

Les opérations menées concernaient la recherche et le sauvetage en mer, la lutte contre la pollution marine, la pêche illégale, ainsi que la prévention du trafic d’armes et de stupéfiants. Ces exercices conjoints ont impliqué plusieurs pays du littoral du Golfe de Guinée, renforçant la coopération opérationnelle dans cette zone stratégique.

Le Togo se félicite d’avoir pu améliorer les compétences du personnel du Centre des opérations de la marine nationale, tout en consolidant les capacités des équipes spécialisées en sauvetage, interception et gestion de crises environnementales.

L’exercice a également favorisé une meilleure coordination inter-administrations, un élément clé pour la gestion efficace des urgences maritimes.

« Cet exercice a permis de tester nos dispositifs et de renforcer notre capacité à coopérer avec les pays voisins dans la lutte contre les menaces maritimes », a souligné Takougnadi Néyo, à l’issue des manœuvres.

Un engagement continu pour la sécurité maritime

Confronté à la montée des actes de piraterie et de trafics illicites dans le Golfe de Guinée, le Togo s’est doté depuis plusieurs années d’un cadre institutionnel solide à travers l’Organisation nationale chargée de l’action de l’État en mer (ONAEM), qui regroupe le Haut Conseil pour la Mer et la Préfecture maritime.

Ces mécanismes ont permis au pays d’enregistrer des progrès notables dans la prévention et la gestion des crises maritimes, tout en renforçant sa réputation d’acteur fiable en matière de sécurité régionale.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.