Développement

Le projet FRSD touche 2 500 bénéficiaires dans les Savanes

Après 18 mois de mise en œuvre, le Fonds Régional pour la Stabilisation et le Développement (FRSD), initié par la Commission de la Cédéao arrive à son terme.

Un projet financé par l'Allemagne © DR

Après 18 mois de mise en œuvre, le Fonds Régional pour la Stabilisation et le Développement (FRSD), initié par la Commission de la Cédéao arrive à son terme.

Dans la région des Savanes, au nord du Togo, les résultats du projet ont été présentés cette semaine par les acteurs impliqués, mettant en lumière son impact direct sur les populations vulnérables.

Le FRSD a permis d’appuyer 2 500 personnes issues des secteurs agropastoraux, réparties comme suit :

  • 1 000 bénéficiaires dans la transformation des produits laitiers
  • 700 dans l’élevage de la volaille
  • 400 dans la filière piscicole
  • 200 dans le maraîchage
  • 200 personnes formées à l’agroindustrie

Outre l’accompagnement technique, les bénéficiaires ont reçu des équipements essentiels et des appuis financiers pour développer et structurer leurs activités. Un coup de pouce décisif dans une région confrontée à des enjeux à la fois économiques et sécuritaires.

Financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique (BMZ), le FRSD a été salué pour son approche inclusive et sa capacité à générer des emplois durables en faveur des jeunes et des ménages à faibles revenus.

Dans une région marquée par les menaces sécuritaires depuis 2021, cette intervention se veut une réponse concrète aux défis de développement et de résilience.

« Ce projet a contribué à l'autonomisation économique des populations et à la stabilité de la région », a déclaré Nazif Affoh, représentant du Gouverneur de la région des Savanes, lors de la cérémonie de clôture.

Le FRSD vient s’ajouter aux nombreux programmes gouvernementaux déjà engagés dans la région des Savanes : Filets sociaux, programmes d’appui aux jeunes, mécanismes de financement rural, entre autres. Tous visent à réduire la précarité, renforcer la cohésion sociale et prévenir les risques d’instabilité.

En tirant les leçons de cette première phase, les autorités espèrent élargir et pérenniser ce type d’initiatives, dans une logique de développement local durable et de prévention des conflits dans les zones les plus sensibles du pays.

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