Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé un nouveau financement de 84 millards de Fcfa assuré par l’Association internationale de développement (IDA).
Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé un nouveau financement de 84 millards de Fcfa assuré par l’Association internationale de développement (IDA).
Cette enveloppe vise à soutenir un programme de réformes structurelles destiné à stimuler l’investissement privé, créer des emplois durables et consolider une croissance économique inclusive et résiliente.
Ce financement s’inscrit dans une stratégie de transformation économique axée sur des leviers clés : le développement de l’agriculture, l’amélioration de l’accès à l’énergie et au numérique, le renforcement de l’attractivité du pays pour les investissements directs étrangers, ainsi que la réforme de l’enseignement technique et professionnel afin de mieux répondre aux besoins des secteurs productifs.
Dans le secteur agricole, les réformes ciblent l’augmentation de la productivité à travers la sécurisation foncière et l’amélioration de l’accès au financement pour les petits exploitants. L’objectif est de faire de l’agriculture un moteur plus performant de création d’emplois et de revenus.
En matière d’énergie, de numérique et de logistique, le programme prévoit des réformes ambitieuses pour lever les contraintes liées aux infrastructures, notamment dans le foncier, l’électricité et l’accès à l’Internet haut débit à des coûts abordables. Ces actions visent à réduire les coûts pour les entreprises et à améliorer la compétitivité globale de l’économie.
« Ce programme triennal marquera une étape décisive pour le développement du secteur privé au Togo, avec le potentiel de mobiliser jusqu’à 800 millions de dollars de capitaux privés additionnels et d’améliorer les conditions d’emploi de 73 000 personnes sur cinq ans », a déclaré Justin Beleoken Sanguen, représentant par intérim de la BM à Lomé.
Les réformes dans les domaines de l’agriculture, du foncier et de l’énergie sont identifiées comme les principaux moteurs de création d’emplois. Le renforcement de l’attractivité du pays devrait également favoriser l’émergence de nouveaux investissements privés, notamment dans les énergies renouvelables.
Parmi les mesures phares figure la création de l’Agence nationale du domaine et du foncier (ANDF), chargée de coordonner les politiques foncières et d’accélérer la délivrance des titres fonciers. Le programme prévoit aussi la révision des statuts de la Compagnie d’Énergie Électrique du Togo (CEET) afin d’améliorer sa gouvernance.
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