Lors de la 2e session annuelle du comité de concertation État–secteur privé tenue vendredi, le ministre des Finances et du Budget, Essowé Georges Barcola, a livré un message fort : le Togo entre dans une nouvelle ère institutionnelle où "annoncer ne suffit plus, il faut exécuter".
Lors de la 2e session annuelle du comité de concertation État–secteur privé tenue vendredi, le ministre des Finances et du Budget, Essowé Georges Barcola, a livré un message fort : le Togo entre dans une nouvelle ère institutionnelle où « annoncer ne suffit plus, il faut exécuter », reprenant les orientations du président du Conseil, Faure Gnassingbé, devant le Parlement le 2 décembre dernier.
Une République rénovée appelle, selon lui, à une mobilisation collective pour transformer l’économie et accélérer le développement.
Le ministre a salué l’extension du dialogue public-privé à l’échelle régionale, notamment avec le lancement du Comité régional de concertation de la Kara en janvier 2025. Cette approche de terrain, impulsée par les plus hautes autorités, vise à rapprocher les politiques publiques des réalités locales et à renforcer la participation des opérateurs économiques.
Dans la même dynamique, plus de 600 entreprises ont bénéficié en 2025 de formations en comptabilité dans les cinq régions, afin d’améliorer leur structuration et leur conformité fiscale. L’émission radio, Entreprendre et réussir, diffusée en français et en langues locales, poursuit cet objectif de démocratisation de l’information et d’accompagnement des entrepreneurs.
Un dialogue fiscal qui porte des résultats concrets
Essowé Georges Barcola a mis en avant plusieurs avancées issues du dialogue entre l’État et le secteur privé, saluées par l’ensemble des parties prenantes :
Ces mesures illustrent une volonté de renforcer la compétitivité des entreprises tout en améliorant la prévisibilité du cadre fiscal.
Dans un contexte mondial marqué par la post-pandémie, les tensions géopolitiques et les chocs climatiques, le ministre a salué la robustesse de l’économie togolaise, avec une croissance de 6,5 % en 2024, attendue à 6,2 % en 2025.
Une trajectoire attribuée à la vigueur du secteur privé, dont la contribution au PIB devrait passer de 2,6 à 5,1 points d’ici 2027.
Le ministre est revenu sur la réussite du 4e Forum sur le commerce et l’investissement UK–Afrique francophone, organisé à Lomé.
L’événement a permis la signature d’accords importants, notamment pour le financement de projets structurants et l’électrification rurale.
La session a également mis en lumière le rôle central de la Haute Autorité pour la Qualité et l’Environnement (HAUQE) dans la construction d’une infrastructure nationale de la qualité, essentielle pour permettre aux entreprises togolaises de conquérir les marchés régionaux, notamment dans le cadre de la ZLECAf.
En conclusion, Essowé Georges Barcola a rappelé que « l’État a besoin du secteur privé et le secteur privé a besoin de l’État ».
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