Les experts du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment et le financement du terrorisme (GIABA) ont achevé mercredi leur travaux à Lomé en recommandant au Togo de faire davantage pour lutter contre ce fléau.
Cet organisme, qui dépend de la Cédéao, va en même temps aider le pays à mettre en Œuvre une politique de lutte efficace à travers un arsenal juridique complet et des moyens techniques d'investigation.Le blanchiment est difficile à traquer car il ne passe pas forcément par les circuits bancaires traditionnels.
La plupart des transactions au Togo s'effectuent en espèces. Dès lors comment repérer l'argent sale, notamment celui provenant du trafic de drogue ou d'armes.
C'est là toute la difficulté.
La Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), créée par les autorités, a pour mission de repérer les flux suspects, notamment ceux signalés par les établissements financiers.