Eco & Finance

La NSCT promet des efforts, les producteurs réclament mieux

La Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), a fixé à 300 Fcfa le kilogramme de coton graine pour la campagne 2025-2026.

Les producteursréclament des revenus à la hauteur des efforts © republicoftogo.com

La Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), a fixé à 300 Fcfa le kilogramme de coton graine pour la campagne 2025-2026.

Une décision qui, si elle vise à garantir une certaine stabilité dans la filière, continue toutefois de susciter des réserves chez les producteurs.

De nombreux cotonculteurs estiment en effet que ce prix reste en deçà des attentes, surtout dans un contexte marqué par la flambée des coûts de production.

Malgré les subventions sur les intrants, les charges liées à la main-d'œuvre, à la préparation des sols, à l’entretien des parcelles et à la lutte contre les ravageurs pèsent lourdement sur la rentabilité des exploitations.

« Les prix des intrants sont certes subventionnés, mais cela ne compense pas les autres dépenses croissantes que nous devons supporter chaque saison », souligne un producteur de la région de la Kara.

Face à ces doléances, la NSCT a tenu à rassurer jeudi l’ensemble des acteurs de la filière. 

Ses responsables ont reconnu les difficultés actuelles mais ont insisté sur les efforts déployés pour relancer la dynamique.

« Par le passé, le Togo a atteint une production de 198 000 tonnes avec près de 200 000 producteurs. Nous avons l’ambition de retrouver ces chiffres. Les stratégies sont en cours pour améliorer les rendements et renforcer l’attractivité de la culture cotonnière », a indiqué un responsable de la société.

La baisse de performance de la filière est en grande partie attribuée aux effets du changement climatique (irrégularité des pluies, sécheresses) et à la recrudescence des ravageurs, notamment les Jassides, dont les attaques ont fortement impacté les rendements ces dernières campagnes.

Pour y faire face, la NSCT assure travailler sur des solutions techniques, dont l’introduction de variétés plus résistantes, une meilleure vulgarisation agricole, et un encadrement renforcé des producteurs.

Dans une logique de redynamisation de la filière, des actions sont prévues à court et moyen termes afin d’assurer une meilleure rentabilité et des revenus durables aux cotonculteurs. L’enjeu est de réconcilier les agriculteurs avec cette culture qui a longtemps été l’un des piliers de l’économie togolaise.

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