Eco & Finance

Libre échange, libre concurrence

La Zone de libre-échange continentale africain (ZLECA, ZLEC ou ZLECAF) vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services afin d'approfondir l'intégration économique.

Inquiétude du secteur privé togolais © republicoftogo.com

La Zone de libre-échange continentale africain (ZLECA, ZLEC ou ZLECAF) vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services afin d'approfondir l'intégration économique.

Pour atteindre cet objectif, les Etats doivent libéraliser progressivement, non seulement le commerce des marchandises mais également celui des services.

Plusieurs secteurs prioritaires ont été définis, les services financiers, les transports, le tourisme, les voyages, le transport aérien …

Certains pays craignent que la libéralisation créé une concurrence potentiellement dévastatrice. Des entreprises togolaises ne cachent pas leur inquiétude. 

'La libération est nécessaire. Toutefois, elle peut entraîner d'importants risques surtout pour les petites économies comme la nôtre’, explique Batchassi Katchali, négociateur en chef du Togo auprès de la ZLECAF.

Elle peut ensuite conduire à une fuite des togolais qualifiés vers des pays qui proposent des salaires plus élevés, indique l’expert. 

Pour limiter ces risques, l'Union africaine a demandé à tous les membres d'élaborer une liste d’engagement. Une sorte de règlement intérieur. 

Le ministère du Commerce, avec l'appui de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le PNUD, étudient depuis mardi à Lomé les clauses de cet engagement mutuel.

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