Environnement

Erosion, inondations, sécheresse : le Togo s’organise contre les aléas naturels

Le Togo, comme de nombreux pays côtiers africains, est de plus en plus exposé aux catastrophes naturelles, aggravées par le réchauffement climatique. Inondations, sécheresses, glissements de terrain, et surtout érosion côtière : les effets du dérèglement se font sentir, menaçant les communautés et les infrastructures.

Calixte Madjoulba © Emmanuel Pita/republicoftogo.com

Le Togo, comme de nombreux pays côtiers africains, est de plus en plus exposé aux catastrophes naturelles, aggravées par le réchauffement climatique. Inondations, sécheresses, glissements de terrain, et surtout érosion côtière : les effets du dérèglement se font sentir, menaçant les communautés et les infrastructures.

Conscient des risques croissants, le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs pour anticiper les crises. Parmi eux :

  • Le plan opérationnel du système d’alertes précoces multirisques, destiné à prévenir les populations en cas de danger imminent ;
  • La cartographie nationale des zones à risque, pour identifier les territoires les plus vulnérables ;
  • Le renforcement du réseau d’équipements hydrométéorologiques, essentiels pour la collecte de données climatiques fiables.

Ces outils permettent non seulement une réaction plus rapide face aux catastrophes, mais aussi une meilleure planification des politiques d’aménagement et de protection.

L’érosion côtière, une urgence silencieuse

Au-delà des aléas soudains, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Madjoulba, alerte sur un danger lent mais dévastateur : l’érosion côtière. Le phénomène, accentué par la montée des eaux et l’activité humaine, grignote progressivement le littoral togolais, emportant habitations, cultures, routes et infrastructures vitales.

Face à cela, l’État a lancé des travaux de protection côtière, notamment avec l’installation de systèmes de défense comme les épis sur le littoral, pour ralentir l’avancée de la mer.

Mais les efforts institutionnels, aussi importants soient-ils, ne suffiront pas seuls. Le ministre rappelle que l’adaptation doit devenir une culture partagée, intégrée dans les comportements, les constructions et les pratiques agricoles.

« La population devra s’habituer à ces aléas et apprendre à les gérer en amont, avec l’appui des pouvoirs publics », a souligné Calixte Madjoulba.

À l’heure où les effets du climat s’intensifient, la résilience du Togo face aux catastrophes naturelles repose sur une alliance entre technologie, prévention, engagement citoyen et volonté politique. Un chemin exigeant, mais indispensable pour protéger les générations présentes et futures.

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