Dans sa livraison de lundi, Jeune Afrique affirme que Loïk Le Flock-Prigent, incarcéré au Togo pour son implication présumée dans une affaire d’escroquerie, était sur le point d’être libéré quand un communiqué du Parti socialiste français, peu sympathique à l’égard des autorités, aurait tout fait capoter.
Et l’hebdo d’ajouter que la sortie malencontreuse du PS "a compromis les efforts du consultant Michel Scarbonchi, ex-député européen radical de gauche, lequel présent à Lomé, avait bon espoir de ramener Le Floch à Paris".
Où ce magazine a-t-il bien pu piocher cette information ?
L’ex-patron d’Elf bénéficie de l’assistance d’avocats français et togolais qui n’ont pas besoin des services d’un intermédiaire.
Idem pour la justice togolaise qui travaille en toute indépendance. Elle poursuit ses investigations et elle seule choisira, ou non, le moment venu de remettre Loïck Le Floch-Prigent en liberté.
En tout cas M. Scarbonchi n’a été mandaté par personne pour jouer les missi dominici.