La marche des journalistes togolais qui entendaient protester jeudi contre l'agression dont a été victime Gilles Gbagba, journaliste à Radio Métropolys la semaine dernière devant le CCF ( Centre Culturel Français) de Lomé, a finalement été interdite. Partis de la Maison de la Presse, les manifestants ont été bloqués à Dékon provoquant la déception dans les rangs des journalistes.
Carlos Ketohou, le président de la (JDHO), l'Association des Journalistes pour les droits de l'homme a condamné avec fermeté cette interdiction.« Nous sommes dans un pays où les droits de l'homme doivent être respectés et garantis », a expliqué pour sa part un journaliste de presse écrite.
L'Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), l'Observatoire Togolais des Médias (OTM) et le Conseil National des Patrons de Presse du Togo (CONAPP) avaient condamné il y a quelques jours les "violences volontaires" sur Gilles Gbagba.
Le ministère de la Sécurité a ouvert une enquête, afin que lumière soit faite sur cet incident.