Médias

Volée de bois vert contre l’UFC

Certains journaux parus mardi se demandent pourquoi Faure n’a pas encore prêté serment. L’Union apporte une réponse en précisant
qu’il y a une confusion des articles 59 et 63 de la constitution. Le journal note que les juges constitutionnels, qui ont rendu un arrêt le 30 mars en expliquant que le président pourrait prêter serment dans les 15 jours qui suivent la proclamation des résultats ou au plus tard le 3 mai, ont toutefois oublié de préciser qu’un président sortant n’était pas obligé de démissionner juste après la proclamation des résultats définitifs du scrutin.
Les problèmes internes qui secouent l’UFC et le Frac n’ont pas fini d’alimenter les colonnes des journaux.
« Forum de la semaine » titre mardi : « Stratégie d’erreur en puissance, Jean Pierre Fabre se trompe éperdument de cible ! ».
Dimas Dikodo revient sur la mise en garde à l’endroit des journalistes faîte par Jean Pierre Fabre, candidat malheureux, lors de la marche de samedi. L’auteur rappelle à Jean-Pierre Fabre que les journalistes ne sont pas les représentants de l’UFC ou du Frac, et donc pas là pour servir la soupe.
« Jean Pierre Fabre doit savoir que la reconnaissance de la victoire de l’autre fait partie intégrante de la démocratie et que les mauvais perdants sont des dictateurs en puissance », écrit Dimas Dikodo.
Forum indique par ailleurs que Fabre disposait d’un autre centre de compilation des résultats à Adoboukomé à Lomé, a part celui qui a fait l’objet d’une descente de police. « Pourquoi Fabre ne rend-il pas compte des résultats obtenus après cette compilation ? » questionne le journal
qui publie la liste des représentants de l’UFC dans 21 Celi qui ont apposé leur signature sur les procès verbaux de dépouillement.
« Courrier de la République » évoque un début de rébellion au sein de l’UFC. L’article fait une analyse les dissensions internes qui minent ce parti depuis le scrutin du 4 mars.
Le journal constate que les appels à la retenue et au calme lancés par le leader de l’UFC, Gilchrist Olympio, ndlr) ne sont pas entendus et que ses « militants continuent des pratiques surannées au point de défier celui qui les a produit ».
« L’UFC parviendra-t-il un jour à surmonter ses dissensions internes sans laisser de séquelles », s’interroge Courrier.

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