Politique

Décès de François Agbéviadé Galley, ancien ministre et figure de l’UFC

L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Agbéviadé Galley, s’est éteint mercredi, ont indiqué ses proches. Sa disparition marque la fin d’un parcours politique singulier, fait de fidélité, de convictions et d’engagement public.

François Agbéviadé Galley © republicoftogo.com

L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Agbéviadé Galley, s’est éteint mercredi, ont indiqué ses proches. Sa disparition marque la fin d’un parcours politique singulier, fait de fidélité, de convictions et d’engagement public.

Figure influente de l’Union des Forces du Changement (UFC), M. Galley fut l’un des compagnons les plus loyaux de Gilchrist Olympio, qu’il accompagna dans la réorientation politique du parti à l’époque de sa profonde dislocation. Son nom restera notamment associé à l’accord historique RPT–UFC de mai 2010, qui ouvrit la voie à sa première entrée au gouvernement.

Dès son arrivée au gouvernement, François Agbéviadé Galley prend en charge le portefeuille de l’Enseignement supérieur. Il y fait face à l’une des crises estudiantines les plus intenses des années 2010, marquée par des revendications liées aux bourses, aux transports universitaires et aux conditions de vie des étudiants.

Sa gestion, jugée pragmatique et responsable, avait permis d’apaiser durablement les tensions et de restaurer le dialogue avec la communauté universitaire.

Par la suite, il assurera d’autres fonctions, notamment à la tête du ministère de l’Industrie, de la Zone franche et des Innovations technologiques, où il travaillera à dynamiser l’attractivité économique du pays et à promouvoir la modernisation industrielle.

Au-delà des responsabilités exercées, François Agbéviadé Galley laisse l’image d’un homme calme, posé, discret mais déterminé ; un acteur politique qui privilégiait la recherche de solutions concrètes aux discours tonitruants.

Sa loyauté envers son parti et son sens du devoir public étaient reconnus, même au-delà de son camp politique.

Avec sa disparition, le Togo perd l’un de ceux qui ont marqué un tournant dans l’histoire politique récente, notamment dans les relations entre majorité et opposition.

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