Politique

Donnez des preuves !

L’Alliance nationale pour le changement (ANC), parti d’opposition dirigé par Jean-Pierre Fabre, reste, a du mal à digérer sa cuisante défaite aux municipales du 17 juillet dernier.

Accusation de fraudes © republicoftogo.com

L’Alliance nationale pour le changement (ANC), parti d’opposition dirigé par Jean-Pierre Fabre, reste, a du mal à digérer sa cuisante défaite aux municipales du 17 juillet dernier.

Une déconvenue aggravée par une série de départs internes qui fragilisent la formation.

Selon les résultats officiels, l’ANC n’a obtenu qu’une cinquantaine de sièges sur les 1 237 en jeu, contre 1 150 remportés par le parti au pouvoir, Union pour la République (Unir). Ce revers électoral, qualifié de "déroute" par certains observateurs, a mis en lumière les difficultés croissantes du parti d’opposition à maintenir son influence sur l’échiquier politique togolais.

"Nous travaillons à une redynamisation des fédérations. C’est seulement après cela que nous pourrons envisager une tournée nationale du bureau politique et organiser de grands meetings pour informer la population", a déclaré vendredi Eric Dupuy, porte-parole de l’ANC, lors d’une interview sur une radio privée.

Le parti fait face à une double urgence : regagner la confiance de sa base et faire face à un adversaire politique aux moyens largement supérieurs.

Pour expliquer sa défaire, l’ANC accuse le parti au pouvoir d’avoir orchestré ‘des fraudes massives pour s’assurer une large victoire’

Mais la formation est incapable d’avancer le moindre début de preuves.

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