Politique

Koffi Kounté : « Les prisonniers vont bien »

Les organisations de défense des droits de l'homme ont pu rencontrer les personnes incarcérés - dont Kpatcha Gnassingbé- après la découverte d'une tentative de coup d'Etat au Togo. Koffi Kounté, le président de la commission nationale des droits de l'homme (CNDH), se dit rassuré par les conditions de détention. « Il n'y a pas d'inquiétude à avoir ; les conditions sont correctes et l'état de santé des détenus ne pose pas de problème », assure-t-il.

##S_B##Republicoftogo.com : Comment se portent les prisonniers ?

Koffi Kounté :

Les détenus que nous avons visité jouissent de conditions assez normales de détention. Tous se portent apparemment bien, ils nous ont déclaré avoir reçu leurs repas réguliers ; ils ne font pas l'objet de torture, bref il n'y a pas de problème par rapport à leur condition de détention.

Republicoftogo.com : Avez-vous vu Kpatcha Gnassingbé ?

Koffi Kounté :

Tout à fait ! Nous l'avons rencontré, nous avons échangé avec lui. Pour ce qui concerne son état de santé, il a été la seule personne à nous dire qu'avant son interpellation il était sous surveillance médicale et cette surveillance se poursuit jusqu'à présent. Nous avons d'ailleurs eu la chance de rencontrer son médecin qui était avec lui quand nous sommes arrivés.

Republicoftogo.com : Avez-vous fait des recommandations aux autorités quant aux conditions générales de vie de ces détenus très particuliers ?

Koffi Kounté :

Oui, quelques unes. Certains détenus nous ont dit que leurs familles n'arrivaient pas à leur rendre visite, nous avons formulé une doléance dans ce sens.

Pour ceux qui font l'objet de suivi médical, nous avons suggéré que ce suivi soit continu et que ceux qui viendraient à avoir éventuellement des problèmes de santé, puissent faire appel à un médecin.

Il faut également que les lieux de détention répondent aux critères d'hygiène et de salubrité. Nous souhaitons également que les autorités judiciaires nous permettent de visiter les prisonniers régulièrement.

Enfin, il faut que les personnes inculpées puissent se défendre et s'exprimer librement sur les faits –très graves- qui leur sont reprochés.

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