Tempête sur le Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC). L'UFC et le CAR (opposition) menacent de boycotter les travaux si le gouvernement ouvre à d'autres partis et membres de la société civile les portes de l'institution.
"Si le gouvernement se hasarde à forcer les portes en faisant appel à d'autres partis qui n'ont pas obtenu 5% aux dernières législatives, ils discuteront entre eux et ils ne verront pas l'UFC et le CAR", a déclaré lors d'un meeting dimanche à Lomé Patrick Lawson, premier vice-président de l'UFCLe Cadre permanent de dialogue et de concertation comprend des représentants du gouvernement et des trois partis politiques représentés au Parlement, le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), le Comité d'Action pour le renouveau (CAR, opposition) et l'UFC de Gilchrist Olympio.
Le gouvernement a décidé d'inviter d'autres partis et des organisations de la société civile, après une recommandation du Comité de suivi de l'accord politique global (APG) signé en août 2006.
Les discussions achoppent notamment sur la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), qui doit organiser et superviser la présidentielle de 2010.
Depuis le début de l'année, le Togo est entré en pré-campagne et le climat risque de se tendre encore davantage à l'approche du scrutin.