
Le gouvernement a réagi fermement aux récentes tentatives de déstabilisation du pays, orchestrées selon lui par des individus résidant majoritairement à l’étranger.
Le gouvernement a réagi fermement aux récentes tentatives de déstabilisation du pays, orchestrées selon lui par des individus résidant majoritairement à l’étranger.
Dans un communiqué diffusé ce dimanche, les autorités dénoncent une campagne coordonnée de désinformation, d’incitation à la haine et à la violence, largement relayée sur les réseaux sociaux et certains médias.
Selon les autorités, cette campagne s’appuie sur des fausses informations, des images détournées, parfois générées par IA, ou importées de contextes totalement étrangers au Togo. L’objectif ? Troubler l’ordre public, perturber l’économie nationale et saper les institutions républicaines.
Malgré ces appels à la désobéissance civile, la population est restée calme, poursuivant ses activités dans un esprit de responsabilité et de paix, souligne le communiqué.
Le gouvernement revient également sur les incidents survenus les 26, 27 et 28 juin dans certains quartiers de Lomé, où des individus, selon le communiqué, instrumentalisés par des fauteurs de troubles, ont commis des actes de vandalisme, de violence et de destruction.
L’intervention rapide et maîtrisée des forces de sécurité, en coordination avec les autorités locales et les populations, a permis de ramener l’ordre, affirme le gouvernement, qui salue le professionnalisme de ces forces.
Plusieurs personnes ont été interpellées, dont certaines de nationalité étrangère et présentes illégalement sur le territoire togolais. Toutes font l’objet de procédures judiciaires en flagrant délit, sous l’autorité du procureur de la République de Lomé.
Par ailleurs, les instigateurs présumés de cette campagne de déstabilisation font déjà l’objet de poursuites. Le gouvernement annonce l’activation de mécanismes de coopération pénale internationale afin de les traduire en justice.
Le communiqué revient également sur la découverte de corps dans le 4ᵉ lac à Akodesséwa et dans la lagune de Bè, les 26 et 28 juin. Des tentatives de récupération politique ont été observées autour de ces drames. Toutefois, les analyses médico-légales ont confirmé des cas de noyade accidentelle.
Enfin, les autorités réitèrent leur attachement à l’État de droit, aux libertés fondamentales, au pluralisme, et à la cohésion nationale, tout en condamnant fermement toute tentative de violence ou de déstabilisation.
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