Politique

Manif interdite

Les autorités togolaises ont décidé d'interdire les manifestations prévues à Lomé les 11, 12 et 13 avril.

Non-respect du délai de préavis © republicoftogo.com

Les autorités togolaises ont décidé d'interdire les manifestations prévues à Lomé les 11, 12 et 13 avril.

Le ministre chargé de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, a informé les organisateurs que leur projet de manifestation était interdit. 

La raison principale évoquée est l’itinéraire des manifestations, qui inclut des artères vitales de la ville comme le boulevard du 13 janvier, la RN1, le boulevard de la République, et l’Avenue Augustino de Souza. 

Selon le gouvernement, de telles routes ne devraient pas être le théâtre de manifestations, conformément aux dispositions légales régissant les manifestations publiques pacifiques.

Une autre raison invoquée est le non-respect du délai de préavis de cinq jours ouvrables exigé par la loi pour déclarer une manifestation, un élément clé qui, d'après les autorités, justifie l'interdiction.

La manifestation était organisée par un groupe de partis de l'opposition, incluant l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques de la République (FDR), l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), et le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), ainsi que le Front citoyen Togo debout (FCTD), une organisation de la société civile.

Ces partis avaient pour objectif de protester contre le processus de révision constitutionnelle en cours, exigeant le retrait du texte proposé par les députés.

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