Faure Gnassingbé a officiellement lancé jeudi au Palais des congrès de Lomé la branche togolaise du « Mouvement coopératif panafricain » qui fait partie de la Conférence Panafricaine coopérative (CPC). Créée en 1967, la CPC a pour mission d'élaborer et accompagner des politiques coopératives. Les législations qui en découlent doivent garantir l'identité et l'autonomie des entreprises coopératives dans leur diversité. La CPC vise également à évaluer les politiques nationales de promotion coopérative à l'échelle de l'Afrique et engager un débat permanent.
Elle dispose de deux institutions spécialisées pour la mise en oeuvre de sa politique, notamment l'Institut supérieur panafricain d'économie coopérative (ISPEC) et la structure de coordination du plan d'action décennal pour la lutte contre la pauvreté par l'entrepreneuriat coopératif (PAC)."L'Afrique est frappée ces dernières années par la pauvreté et la précarité; nous ne pourrons sortir de cette situation qu'en recourant à une approche participative qui implique l'action des communautés à la base" a affirmé le Chef de l'Etat.
Il a précisé qu'il faudra oeuvrer pour promouvoir au sein des populations à la base, la rigueur et l'innovation en vue d'accroître l'efficacité des mouvements coopératifs.
Le Chef de l'Etat a enfin souhaité que la journée du 11 décembre soit retenue comme Journée du mouvement coopératif au Togo.
La présidence du conseil d'administration du CPC est assuré par l'ancien Premier ministre Kwassi Klutsè.