Après une série de discussions avec le Premier ministre et même un rendez-vous chez le chef de l’Etat, les dirigeants de l’UFC - Gilchrist Olympio en tête – sont réunis depuis mercredi pour étudier les propositions formulées par Gilbert Houngbo.
5, 6, 7 ministères ? Moins ou davantage ? Le principal parti de l’opposition a décidé de mettre la barre très haut, une technique classique de négociation.
Reste maintenant à convaincre les principaux responsables de cette formation d’accepter ou de refuser le principe d’une participation au gouvernement.
Les fidèles de Gilchrist y sont favorables, les soutiens à Jean-Pierre Fabre le sont moins, mais les lignes sont fragiles.
Le Premier ministre a fait tout ce qu’il pouvait pour créer les conditions de la constitution d’une équipe de large union, mais il ne peut attendre éternellement alors que le pays a un besoin impérieux de poursuivre la politique de réformes et d’hommes pour la conduire.
L’UFC devra donc donner très rapidement sa réponse au risque de voir le train partir sans lui.