‘La guerre contre le paludisme, c’est une guerre que nous pouvons gagner, que nous devons gagner’.
C’est le défi lancé par les Forces armées du Togo et du Ghana à l’occasion du lancement mercredi de la campagne de la Cédéao pour l’élimination du paludisme. Une cérémonie s’est déroulée jeudi à la frontière entre les deux pays.
Les armées 15 Etats composant l’organisation régionale, vont s’attaquer au cœur du problème, la présence des moustiques. Ces opérations de pulvérisation sont prévues associées à de la prévention grâce, notamment, aux moustiquaires imprégnées.
‘Notre objectif est d’éradiquer la maladie. Nos armes ne sont pas des M16 ou des chars, mais une arme biologique, les biolarvicides non toxique pour l’homme’, a déclaré le médecin-colonel Sogne Badjona, directeur central du service de santé des armées.
Les biolarvicides sont très efficaces pour éliminer les larves.
Trois usines de fabrication de biolarvicides devraient être construites au Nigeria, au Ghana et en Côte d’Ivoire.
La campagne menée par la Cédéao bénéficie de l’appui financier du Venezuela et de Cuba.
L’élimination du paludisme en Afrique de l’Ouest figure, aujourd’hui, parmi les grands chantiers de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.