Des responsables de la Fédération de football du Togo (FTF) se sont engagés depuis quelques jours dans une "lutte acharnée" pour la succession de leur président Tata Avlessi, suspendu par la Confédération africaine de football (CAF) pour une affaire de corruption. Tata Avlessi a écopé de huit ans d'interdiction de toute activité dans le football par la Caf pour tentative de corruption d'arbitres lors de la dernière phase de la Coupe d'Afrique des nations cadets en mars à Lomé.
Le "fauteuil" de M. Avlessi, appelé à quitter la tête de la FTF le 19 juillet pour se mettre à la disposition de la CAF, suite à son recours en appel, est fortement convoité depuis quelques jours par ses proches.Gabriel Améyi, premier vice-président de la FTF était le premier à monter au créneau dimanche dernier, lors d'une conférence de presse pour revendiquer le poste.
"En ma qualité de premier vice-président, c'est à moi que revient la charge de présider aux destinés de notre Fédération, conformément aux statuts de 1994", a-t-il déclaré.
Un groupe proche du président sanctionné, a décidé de confier la présidence de la FTF au "doyen d'âge" du bureau exécutif de l'instance Louis Téyi Lawson-Gallus, "conformément aux nouveaux statuts adoptés en mai dernier".
"C'est une pagaille. Il faudrait que les autorités de ce pays prennent leur responsabilité, afin de sauver notre football", a confié un entraîneur de club de première division.
Le premier vice-président de la CAF, le général Seyi Memène, interrogé depuis Alger sur une radio samedi dernier, a indiqué que "seul la tenue d'un congrès de la FTF" devrait trancher.