«L'Union africaine ne dispose pas encore d'un nouveau chef pour son exécutif», a déclaré lundi le président du Togo, Faure Gnassingbé.
Les dirigeants africains réunis en sommet ont échoué à Addis Abeba à élire un nouveau président pour la Commission de l'Union africaine (UA), ils se réuniront à nouveau en juin.
"Aucun des deux candidats en lice ne l'a emporté", après quatre tours de scrutin, entre la ministre sud-africaine de l'Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma, et le président sortant de la Commission, le Gabonais Jean Ping (photo), a indiqué le président de la Zambie, Michael Sata, à l'issue de la réunion.
En attendant le prochain sommet, la présidence de la Commission sera assurée par intérim par son actuel vice-président, le Kényan Erastus Mwencha.
Jean Ping a pourtant devancé légèrement sa concurrente sud-africaine, ancienne ministre sud-africaine des Affaires étrangères et ex-épouse du président Jacob Zuma, lors de trois premiers tours de vote lundi matin (28 contre 25, 27 contre 26, puis 29 contre 24 voix), a-t-on appris selon ces sources.
Nkosazana Dlamini-Zuma a été alors contrainte par le règlement de retirer sa candidature, mais Jean Ping, désormais seul en lice, n'a cependant pas atteint la majorité des deux-tiers requise par les statuts de l'organisation.
Il a obtenu lors de ce quatrième tour 32 voix, et 20 bulletins blancs, alors qu'une majorité qualifiée de 36 voix étaient nécessaire.