Le 8e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) s'est ouvert lundi à Addis Abeba en présence du président du Togo Faure Gnassingbé.
La guerre au Darfour (ouest du Soudan) et en Somalie, ainsi que la question sensible de la présidence de l'UA, réclamée par le Soudan, devraient monopoliser les débats du sommet qui se tient jusqu'à mardi. Sur cette question, le président soudanais Omar el-Béchir a déclaré que ce ne serait "pas un problème" si la présidence de l'Union africaine (UA) ne lui revenait pas.
"S'ils ne nous l'accordent pas, ce n'est pas un problème", a déclaré M. el-Béchir lundi matin.
"On n'en a pas encore discuté, mais nous allons le faire. Le problème n'est pas encore résolu", a-t-il ajouté en marge du sommet de l'organisation panafricaine.
Comme en 2006, le Soudan est candidat à la présidence de l'Union africaine, ce qui a provoqué des levées de boucliers de plusieurs pays et d'organisations non-gouvernementales.
En 2006, après maintes tractations, l'UA avait finalement décidé de confier la présidence au Congo, s'engageant à la donner au Soudan en 2007 si la situation s'améliorait au Darfour. Or la crise dans cette région de l'ouest du Soudan, en guerre civile depuis 2003, ne fait qu'empirer.